Non
Mais sujet intéressant. Dans les derniers sondages, il apparaît que les français chauffent à 21°C ou 22°C en moyenne. Alors que 19°C apporte le confort.
Cette nécessité de chauffer d'avantage est liée à la mauvaise répartition de la chaleur et à sa fluctuation. Et il est très simple de comprendre pourquoi, mais il est vrai qu'il y a des gens obtus qui croient avoir découvert la lune en annonçant que l'électricité ayant un rendement de 100% donc que l'énergie consommés est toujours transformée à 100% en chaleur, cela prouve que tous les appareils de chauffage électrique se valent. Ce qui est vrai pour le rendement de transformation électricité/chaleur ne l'est pas pour la part de chaleur utile..
A - Influence de la variation sol plafond (spatiale) ou gradient sur la consommation : Très simple çà comprendre.
Les tests officiels ne voient pas différence entre convecteurs et radiateurs. Pourquoi ? Il chauffent 2 pièces identiques avec 2 appareils de chauffage différents : le 1er crée un gradient vertical de 4°C (classique avec un convecteur même récent) et le second un gradient nul (pas représenté sur le dessin). La sonde est placée à 1,5 mètre du sol soit environ à mi-hauteur (ce qui est la norme pour les tests officiels type DPE).
Que le gradient soit nul ou de 4°C ou même de 10°C, le besoin d'énergie est identique car la sonde mesure la température moyenne du volume.
Hors entre le modèle du test et la réalité du ressenti de confort, il y a une vraie différence qui est représentée sur le dessin.

Dans cette situation de régulation à 19°C avec gradient vertical de 4°C, la partie basse de la pièce est à 17°C. Cette température est ressentie comme inconfortable au niveau des jambes, et de tout le corps en position assise dans un canapé, et de fait, la consigne est relevée jusqu'à ressentir 19°c au niveau inférieur. Il faut donc chauffer à 21°C soit 2°C de plus, ce qui représente 15% de consommation en plus.
B - Influence de la variation temporelle sur la consommation :Le 2em facteur qui influence directement la consommation est la qualité de la régulation. Lorsque celle-ci ne parvient pas à stabiliser correctement la température ambiante, celle-ci fluctue entre 2 extrêmes autour de la valeur de consigne. C'est également très simple à comprendre. Les tests ne voient pas de différence de consommation entre un chauffage qui fournit une température stable ou un autre qui est instable puisqu'ils mesure la consommation moyenne, mais en situation réelle, les personnes ont froid dans la zone basse de variation et ils relèvent la consigne.

Une fluctuation de 2°C conduit donc à relever la consigne de 1°C pour un confort équivalent.
Ces 2 défauts qui dégradent l'efficacité du chauffage étaient très marqués sur les
générations de convecteurs des années 70/80, et le sont encore sur le matériel de chauffage d'appoint bon marché. Avec le matériel de chauffage électrique récent (fin années 90 -2000) , les variations spatiales et temporelles ont été contrôlées par la
norme NF électricité performances, de façon à éliminer les appareils trop énergivores du logement neuf (impossibilité pour les professionnels de les installer).
Les gros gradients sol plafond et la mauvaise régulation des convecteurs d'anciennes génération produisait une surconsommation de 20 à 30% voire plus.